En date du 15 Mai 2019, la Commission Justice et Paix dans la Paroisse Mibilizi en collaboration avec la Commission Diocésaine Justice et Paix de Cyangugu, a organisé une retraite des filles-mères groupées dans l’association TWIZERANE. Cette retraite avait pour objectif de raviver en elles l’espérance de la vie. Cette association encadrée par la Commission Paroissiale Justice et Paix de Mibilizi sous l’accompagnement des Animateurs Psycho-sociaux (APS), est composée des filles-mères de différentes confessions religieuses.
Le Curé de la Paroisse Mibilizi, Abbé Gallican NIYONZIMA qui a animé cette retraite a commencé par le message de consolation et d’espérance en utilisant la parabole d’une femme adultère disant que, même quand une personne est abandonnée par la société, Dieu est toujours là pour l’aimer (Jean 8 :1-11). Quand les pharisiens ont voulu la tuer, elle a fait recours à Jésus qui l’a sauvée, elle a fait la pénitence et Jésus l’a pardonnée.
Le Curé de la Paroisse de Mibilizi, Abbé Gallican NIYONZIMA
Touchées par ce message de consolation, les filles-mères ont été ouvertes pour donner leur témoignage de changement positif qu’elles ont eu après grâce à l’accompagnement dont elles ont bénéficié dans leur association TWIZERANE.
NYIRANZEYIMANA Jacqueline, qui vient de l’Eglise Pentecôtiste, témoigne qu’elle était dans une vie misérable puisqu’elle était abandonnée par sa propre famille et toute la société. Mais, depuis qu’elle est entrée dans l’association, sa vie a changé car elle a d’autres qui sont dans la même situation qu’elle, ce qui l’a amenée à ne pas se sentir seule et s’ouvrir aux autres. Elle a dit que grâce au dialogue qu’elle a eu avec les animateurs psycho-sociaux ; elle est parvenue à la guérison.
NYIRANZEYIMANA Jacqueline, fille-mère
UZAYISENGA Françoise témoigne que l’association TWIZERANE lui a permis de se réconcilier avec la famille qui l’avait rejetée. Aujourd’hui, sa famille a changé et l’a accueillie avec son enfant. Elle a dit qu’elle se sentait comme une vraie mère car elle a retrouvé son estime de soi dans l’association et dans sa famille.
UZAYISENGA Françoise, fille-mère
Photo de famille après la retraite
La Commission Justice et Paix dans les paroisses contribue dans l’accompagnement psychosocial et la réconciliation à travers l’œuvre des Animateurs Psychosociaux et médiateurs formés et encadrés par la Commission Diocésaine Justice et Paix.
