Dans le cadre d’être tout proche des membres des associations d’unité et réconciliation afin de les aider à remplir leur rôle de réconciliation dans la Communauté avec l’appui de la Conférence Episcopale de France, la Commission Diocésaine Justice et Paix a organisé une journée d’échange sur la vérité et le pardon vers le processus de la réconciliation.
Dans cet échange, était invité les membres des associations d’unité et réconciliation (les rescapés du génocide, les prisonniers libérés qui ont accepté et demandé pardon ainsi que les membres de leurs familles, les personnes intègres qui ont eu le courage de sauver les autres pendant le génocide), les autorités locales, les personnes qui ont entamé le processus de réconciliation à la prison centrale de Rusizi ainsi que les personnes leader d’opinion dans la Communauté.
Cette séance a permis aux participants de comprendre les étapes à suivre pour arriver à une vraie réconciliation. La vérité, la reconnaissance du crime commis, le sentiment de culpabilité qui amène à demander pardon du fond du cœur. De l’autre côté aussi, la victime voit les étapes franchies pour lui accorder pardon, son cœur est ouvert pour pardonner. Le bon passage à ces étapes amène à une vraie réconciliation.
Les participants à cette formation ont bien apprécié la méthodologie et ont partagé les témoignages de changement vécues dans ce domaine :
– Les gens qui ont commis les crimes ont peur de dire, d’avouer et de demander pardon du fond de leur cœur.
– Il y a une grande barrière entre l’acteur et la victime, vers les blessures profondes de la part de la victime.
– Il y a le sentiment de suspicion pour deux parties antagonistes.
Départ, le partage des uns des autres la réconciliation est possible. Tout dépend de l’engagement des parties concernées.
Les autorités participantes à ces rencontres ont adressé aux membres de ces associations un message de réconfort. Ils ont interpellé ce vivre la réconciliation et l’étendue en vue d’attendre le plus grand nombre de la population.
